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Sceaux de la Bibliothèque nationale

Un travail à saluer , un chercheur à féliciter​

La Bibliothèque nationale vient de faire paraître le catalogue des matrices de sceaux médiévales qu'elle conserve dans son département des monnaies, médailles & antiques.

Ce catalogue est le fruit d'un long et méticuleux travail mené par Mme Ambre Vilain, docteur en histoire de l'art.

Par le panorama unique qu'il nous offre sur les matrices médiévales, cet ouvrage constitue désormais une référence dont on ne pourra se passer.

Bientôt paraîtra le catalogue des matrices des Archives nationales.

Nous souhaitons qu'à leur tour les institutions locales acceptent d'ouvrir leurs collections à un chercheur qui en publiera le catalogue.

Une "mise en pages" indigne 

S'il faut donc louer le travail accompli par Mme Vilain et lui en exprimer toute notre reconnaissance, il faut hélas déplorer que les éditions de la BN aient oser publier un livre aussi mal "maquetté". En effet, lorsqu'on feuillette cet ouvrage, l'œil est constamment heurté par ces vides immenses qui blanchissent le quart, le tiers voire la moitié de nombreuses pages. Certes, il y avait probablement des contraintes techniques, comme par exemple celle qui pouvait imposer qu'on ne renvoyât point les notices, parfois longues, à la colonne ou à la page suivante (bien que cela apparaisse en plusieurs pages : 27, 29, 30, 31, 37, 45, 46, 61, 62, 64, 65, 66, 67, 69, 70, 71, 74, 75, 84, 98, 100, 104, 106, 109, 111, 117, 120, 121, 122, 124, 127, 209, 211, 219, 225, 234, 235, 237, 240, 278, 282). Mais à supposer que cette contrainte fût absolue, et qu'en outre il n'eût pas été possible d'intervertir l'ordre de quelques notices, et qu'ainsi tant d'espace vide fût demeuré dans la seconde moitié d'autant de pages, pourquoi alors ne pas les avoir comblés par la reproduction agrandie des principales matrices présentées ? Cela eût permis au lecteur de mieux voir les détails de la gravure des matrices. Et pour le "maquettiste", ce n'était pas un gros travail en supplément ... Et s'il fallait pour l'accomplir passer quelques heures supplémentaires devant l'ordinateur, cela n'était-il pas justifié par le budget confortable alloué par l'État pour cette mission ?

En outre, du simple point de vue graphique et typographique, on déplorera trois autres aspects : l'absence de marge (5 mm !),  l'utilisation d'une fonte sans empattement (et donc fatigante pour l'œil), la "justification à gauche" du texte des notices. Tout cela dénote une absolue nullité dans le domaine.

Bref, sous quelque excuse qu'on veuille se réfugier, on ne pourra esquiver cette vérité : ce catalogue n'a pas été convenablement maquetté. Pire : il n'a pas été maquetté du tout ! En aucun endroit de ce catalogue, on se sent la moindre finesse, la moindre recherche, le moindre arrangement, le moindre goût, la moindre adaptation, le moindre désir de bien faire ... bref la moindre lumière intellectuelle ou artistique, la moindre vibration de vie mentale. Ce n'est pas du graphisme, c'est de l'abattage aveugle. Du pur mécanisme kilométrique. De la fournée robotisée. C'est une insulte faite au bon goût et au bon métier.

Le travail de Madame Vilain, remarquable en tout point, eût mérité une meilleure concrétisation, c'est le moins que l'on puisse dire.

Quelques précisions

Nous désirons ici apporter quelques précisions sur certaines matrices, soit pour lire les légendes soit pour identifier les personnages.

  • n° 10 : officialité de Périgueux.

  • n° 23 : le personnage représenté n'est pas un évêque, mais le custode de Lyon. En effet, la coûtume de cette église faisait que le custode portait une mitre.

  • n° 25 : il s'agit du subcollecteur (et non pas suRcollecteur). Cette matrice est décrite dans les Annales de l'Académie de Mâcon (1921), comme ayant fait partie de la collection Febvre.

  • n° 29 : Paul de Saint Eustache est nommé dans un acte de 1259.

  • n° 34 : Légende : S. IOHANNIS DE VAILYACO etc.. Il s'agit de Jean de Vailly, doyen d'Orléans en 1436, qui résigna en 1475. Une empreinte de ce sceau a été publiée dans le Trésor de numismatique et de glyptique, p. 28, n° 3 de la planche XVI.

  • n° 40 : Eglise de GRESSY (Seine et Marne), dédiée à Saint Denis.

  • n° 60 : la fin de la légende se lit : DE TRIBUS PUTEIS (la barre sur le T indique TRI, la virgule suivant le B étant l'abréviation de BUS). Jean, curé de TROIS-PUITS (commune de la Marne).

  • n° 76 : Jean chapelain de Saint BOIL (Saône et Loire).

  • n° 80 : dernier mot de la légende : LINGONENSIS. Jacques, recteur de l'église d'Achey, diocèse de Langres.

  • n° 105 : Simon de CHOYE (Haute Saône).

  • n° 106 : « L'absurdité d'une légende qui ne signifie rien » ?! Ce n'est pas la légende qui ne signifie rien, c'est nous qui ne comprenons pas. En effet, il faut reconnaître que la légende, non-absurde et "signifiante", porte : SOLAMEN FAMVL' ESTO MARIA TVIS, ce qui signifie : "Ô Marie, sois la consolation de tes serviteurs". Nous pensons qu'il n'y a donc pas de raison de révoquer l'authenticité de cette matrice.

  • n° 109 : peut-être Pierre LEQUEUX, plutôt que Pierre  Coques.

  • n° 130 : premier mot de la légende : PINCE ASTE (en deux mots, pour PINCE HASTE, nom que l'on trouve à Paris et en Picardie au XIIIe siècle). Donc : Guillaume Pince Haste, clerc. Et non pas PINECASTE (qui serait néanmoins un bon programme pour un clerc).

  • n° 142 : DEAMB = DE AMBIANENSIS (d'Amiens). En outre, le sens de la légende est : R. clerc, frère de dom Jean d'Amiens, chevalier. Le sigillant n'a donc pas l'intention de se présenter « à la fois comme un clerc, un frère, un seigneur et un chevalier ». Il n'y a donc pas de raison de révoquer l'authenticité de cette matrice sur le seul fondement de la légende.

  • n° 168 : JACOBUS est au nominatif, ABBATIS au génitif. Ce dernier mot indique donc non pas la fonction assumée par Jacques (fonction incompatible d'ailleurs avec celle de prévôt), mais plutôt son patronyme latinisé. En outre, FLORENTINUS indique non pas un hypothétique FLORENT, mais plutôt un lien avec la ville de FLORENCE en Toscane. Cette matrice serait donc celle de Giacomo Abbate (ou Abbiati), prévôt de Florence.

  • n° 173 : légende : S. REMACLI . D. MARCA. ABTIS. S. HVBERT. C'est-à-dire : Sceau de Remacle de Marche, abbé de Saint Hubert. Cet abbé fut nommé en 1538 et mourut en 1564. La matrice originale appartenait à M. Preux, à Douai. Publiée par Demay, Sceaux de la Flandre, n° 7168.

  • n° 177 : légende : S.C. FRMMINORVM BOCIS (?) S. BARVTII. Sceau des frères mineurs de ....

  • n° 188 : non pas Vaucouleurs, mais le Val des Ecoliers, à Laon. Fin de la légende : VALLISCOLARIV LAUD.

  • n° 199 : Saint Ouen sur Marne (SUPER MATERNAM).

  • n° 207 : prieuré de WASSY (Marne), dépendant de l'abbaye Saint Pierre de Montier-en-Der.

  • n° 214 : dernier mot de la légende : EDUEN. Donc : chanoine d'Autun.

  • n° 241 : il n'y a aucun "décalage" entre la légende  (Ascendo ad patrem meum), et la scène représentée (Ascension du Seigneur vers son Père), même si l'annonce par le Christ à Marie Magdeleine a précédé l'événement advenu devant les Apôtres.

  • n° 246 : Atenulfe de Méolans, chevalier du Temple. Ce personnage provençal (Méolans est dans le canton de Barcelonnette) est connu du temps de Béranger comte de Provence et de Forcalquier, au XIIIe siècle. Il est nommé en 1247 dans une charte de l'abbaye de Boscodon. Cette matrice en navette ne « trouble » aucunement les « règles formelles régissant la production sigillaire », dans la mesure où d'une part l'existence de ces règles est problématique, et où d'autre part cette forme en navette, supposée être réservée aux religieux, s'accorde au sujet représenté (un chevalier) car il s'agit d'un chevalier du Temple (donc d'un religieux). Le dernier mot de la légende se lit LAMBRUSCA (le premier A est surmonté d'une barre indiquant le M). Il s'agit de LAMBRUISSE (diocèse de Senez) où se trouve encore de nos jours une "chapelle des Templiers".

  • n° 255 : derniers mots de la légende : DE FORO GREKORV (avec un trait sur le dernier V) = de foro Grecorum. Il s'agit donc du sceau d'Heinrich von GRIECHENMARKT.

  • n° 256 : la légende n'est ni « absurde » ni « illogique ». C'est nous qui ne la comprenons pas. Du moins pour l'instant. L'iconographie n'est ni « étrange », ni « incongrue ». C'est nous qui ne la comprenons pas. Du moins pour l'instant.

  • n° 260 : sceau de Peire Pelletier, chapelain du Temple d'Arles. Ce sceau a une histoire ancienne, car il figure dans l'inventaire des biens saisis en 1308 dans la chambre du châtelain du temple d'Arles : « Item quoddam sigillum longum cum inpressione pellicani et sculptura litterarum talium "sigillum fratris P. Pellicerii, cappellani milicie Templi" ». Ce sceau est reproduit par Carrez et Demurger, L'ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône, page 410 et 411. Ce doit être un cas presque unique, de pouvoir retrouver, aussi loin dans le temps et du vivant de son titulaire, la trace écrite d'une matrice que l'on possède de nos jours.

  • n° 277 : sceau d'un curé (et non pas de la cour), probablement de Missy. Le premier toponyme semble être BRIANDAS (barre sur le premier A) : à rapprocher du fief de Briandas, dans les Dombes ?

  • n° 296 : dernier mot de la légende : VILLEFERGEAU (= Villefargeau, dans l'Yonne).

  • n° 313 : La Ferté Hubert est maintenant LA FERTÉ SAINT CYR. Les armes sont celles de la famille de MORNAY, qui portait bien un burelé (d'argent et de gueules de 8 ou 12 pièces, au lion morné de sable couronné d'or) et non un fascé. Les sires de Mornay étaient seigneurs, entre autres, de la Ferté Hubert et de la Ferté Nabert.

  • n° 320 : sceau de la commune de BETTONA, en Italie (Ombrie), sous le patronage de San CRISPOLO. Probablement authentique.

  • n° 343 : « Castelbucy », dont est dame Béatrice de Lavieu, est le château de BOISSET (Boisset lès Montrond).

  • n° 346 : cette belle matrice en argent est celle d'une demoiselle de LONGVY, dame de CHAZEU (Chaseu). La dernière de ces noms fut Jeanne de Longvy, femme de Claude de Beauvoir-Chastellux. Les armes Longvy sont à gauche sur la photographie (une bande).

  • n° 347 : Jean, seigneur de COËTQUEN.

  • n° 350 : il s'agit tout simplement de MANASSÈS (MANESSIER) DE GARLANDE, membre de cette célèbre famille qui portait un lion sur ses armes.

  • n° 358 : il n'y a pas de « règle formelle attribuant la forme en navette aux clercs ». La preuve, cette matrice, ainsi que plusieurs matrices féminines de ce catalogue (Dauphine du Broc, n° 341 etc.). La majorité des clercs avaient en effet des sceaux en navette, dans la mesure où ces sceaux représentaient des personnages debout (saint, Vierge, évêque etc.). Mais la même forme se retrouve dans des sceaux laïcs représentant aussi des personnages debout : dame ou chevalier (comme ici). En clair, la forme du sceau est déterminé par le motif représenté, et non par une quelconque règle a posteriori.

  • n° 379 : Jean de CLERIEU (dont la famille portait en effet un lion).

  • n° 391 : sceau décrit par Demay, n° 613.

  • n° 517 : dernier mot de la légende : BROUSSE. Il s'agit du sceau de Pierre de la Brosse, peut-être le père du fameux guerrier Jacques de la Brosse dont le sceau portait en effet trois glands. En tout cas, même famille.

  • n° 533 : famille de MONTFAUCON ? 

  • n° 534 : sceau d'un membre de la famille de DINTEVILLE, qui portait en effet deux léopards.

  • n° 540 : sceau de Guillaume de BRÉZÉ, dont la famille portait en effet ces armes un peu particulières.

  • n° 548 : soit Jean de Crecey seigneur du Trembloy et mari de Jeanne du Bois ; soit son fils Jean, mari d'Agathe de Lizac.

  • n° 565 : sous l'actuel nom HOGIER, on semble lire PHILIPPE.

  • n° 567 : dernier mot de la légende : VAUDREY. Il s'agit de Philibert de Vaudrey, bien connu dans l'histoire des deux Bourgognes.

  • n° 588 : probablement, BELBEC (ou BELLEBECQ), nom d'une localité normande.

  • n° 599 : second mot de la légende : ANGELI (et non pas AVCELI). Ce sceau est celui de Jean Lange, fils de Jean Nicolas. Il ne paraît pas adéquat d'y voir le sceau de deux personnes, dans la mesure où les deux derniers noms (Jean Nicolas) semblent être le nom du père du premier. Peut-être cette matrice est-elle italienne ?

  • n° 603 : idem que pour le sceau 599. Pierre fils de Jean Thomas.

  • n° 612 : probablement, LA COURNEUVE.

  • n° 613 : il s'agit vraiment d'un bouclier et d'un glaive (plutôt que d'un poignard).

  • n° 657 : probablement, une matrice réutilisée dont le revers fut gravé pour le fils après la mort du père.

  • n° 670 : au centre, deux manivelles croisées.

  • n° 684 : le texte de la légende n'est ni « abscons » ni « crypté ». La légende dit (mots abrégés) :  PROBATIO DILECTIONIS EXHIBITIO EST OPERIS ("la meilleure façon de prouver son amour, c'est de montrer ce que l'on a fait"). Il s'agit d'une maxime de saint Grégoire.

  • n° 686 : légende : SPERET QVI METVIT. Il s'agit d'un vers de la fable d'Esope, De leporibus et ranis. Est-ce que les trois animaux figurant sur le blason ne seraient pas des grenouilles ?

  • n° 692 : légende : ETIENE DE ......... (Etienne de Pontaudemer).

  • n° 701 : la légende n'est pas « incongrue ». C'est nous qui ne comprenons pas.

  • n° 713 : légende : S. FRICISCI. MON. D PO—ILON. Sceau de François moine de P......... (?)

  • n° 722 : il faut comprendre "Pierre Cardinal, prêtre" plutôt que "Pierre, cardinal-prêtre" car dans ce second cas ce serait le mot "presbyter" qui serait employé, et non le mot "sacerdos". D'ailleurs, la matrice ressemble à celle que possédait tout prêtre "lambda" à cette époque, en France ou ailleurs.

  • n° 733 : Antoine, évêque de Squillace et partisan du pape Urbain, fut déposé en 1381 par une bulle de l'antipape Clément VII (Rivista storica italiana, 1915, page 8). Cette matrice est un des très rares documents existant sur cet évêque. Les armoiries (une croix) sont hélas trop courantes pour qu'on puisse en inférer la famille de cet évêque.

  • n° 742 : il s'agit probablement non pas d'un sceau italien, mais d'un sceau espagnol, relatif à l'Eglise de Calahorra-la Calzada (Calaguritana et Calceatensis).

  • n° 975 : dernier mot de la légende (nom de lieu) : PERUSCBUSCA (la barre sous le P indiquant l'abréviation de IR ou de ER), ou PUSCBUSCA (si on considère que la barre sous le P n'est pas un signe abréviatif). Le meuble au centre du sceau est bien un mont, surmonté d'un végétal (branches ou broussailles : BUSCA, dans les langues romanes). Nous retrouvons ce mont sur plusieurs sceaux du sud de la France : • sceau des consuls de Montolieu (Mont des Oliviers), dans l'Aude • sceau de Pennautier (dont le nom viendrait de PECH, ou PUY) • sceau de Montblanc, dans l'Hérault • sceau de Montfranc • sceau de Montesquieu  (Haute Garonne) • sceau de Puylaurens • sceau de Montbrun les Corbières (Aude) • sceau du Puech d'Aubaygues (Hérault). En outre, nous l'avons vu sur deux autres sceaux personnels de la même époque, dont celui d'un certain Etienne de Montléon (nous avions alors décrit ce meuble soit comme un mont, soit comme une "pierre à feu"'). En rapprochant le meuble du nom, faut-il comprendre ce dernier comme PUYBUSQUE (PECHBUSQUE, POBUSCA, PUECHBUSCA etc.) ?

  • n° 976 : les trois derniers mots de la légende sont NATIONIS LUSITANE CONSUL (et non pas MATIONIS LUSITANIE CONSULI, car il s'agit bien de l'adjectif "lusitanus"  et non du nom "Lusitania", et le mot "consul' est au nominatif, comme "Petrus Caroldus"). Ce qui donne le sens suivant : Petrus Caroldus, consul de la nation lusitane (= portugaise).  Ce sceau, destiné au consulat portugais à l'étranger, est celui de Pietro Caroldo ou Pero Caraldo, ambassadeur de Portugal à Venise dans les années 1530-1535. On peut donc penser que ce sceau est de fabrication vénitienne.

  • n° 979 : la légende est : FRANGE LEGE TEGE. C'est une maxime fréquente sur les sceaux, qui signifie : "brise le sceau, lis la lettre puis cache-la".

  • n° 985 : il n'existait pas de "chanoine de Luxembourg". En outre, le mot "LICI" n'est pas séparé du mot précédent, alors qu'il est séparé par un gros point du mot suivant. En outre, il ne semble pas y avoir d'abréviation au mot BVGI (alors qu'il semble y avoir un signe abréviatif sur le O du mot CANO(nici)). Il n'est donc pas possible de lire "BURGI", d'autant plus que le R (qui ici manquerait) ne n'abrège jamais tout seul : s'il avait fallu abréger BURGI, ce serait les deux lettres UR qui auraient été réduites à un signe abréviatif. Nous ne pensons donc pas qu'on puisse lire "LUXEMBOURG". Pour l'instant, considérant que tous les autres mots de cette légende sont écrits en toutes lettres (y compris JOHANNIS qui est très souvent abrégé), faut-il penser que l'entière légende est en toutes lettres, et donc admettre une erreur à CANONICI écrit CANOLICI ? Dans ce cas, la dernière partie de légende serait : CANONICI BUGI ?

  • n° 1038 : probablement, Jean de Sion.

 

 

RC, 27 juillet 2015.

Ajouts 2019 :

• n° 8 : dernier mot de la légende : MORINEN(SIS), et non pas MORMEN(SIS).

• n° 12 : inverser les deux derniers mots de la légende.

• n° 21 : Antoine Tertullius était "scriptor archivii Romane curie " en 1532, prévôt d'Avignon en 1533.

• n° 22 : derniers mots de la légende : DE MOTE S REMI (avec un tilde sur le O); soit : de Mont Saint Rémi. Il s'agit donc du sceau de Simon, prévôt de Mont Saint Rémy.

• n° 33 : chanoine d'Oloron (et non pas d'Oléron). G. de Elisona est cité en 1274 et 1291.

• n° 53 : dans la légende, le mot CA est suivi du signe 9 suscrit (indiquant une finale en US). Le sens est donc CANONICUS et non pas CASTRI : chanoine de l'Eglise de Mâcon.

• n° 57 : probablement, le curé de Destord (Vosges).

• n° 64 : légende : faut-il lire "D'AMILIS" ? P. d'Amillis (dans la Brie) ?

• n° 69 : la légende ne peut pas porter "DE SCI DIONISIO", mais "DE SCO DIONISIO". On ne peut pas interprêter "ORD PB" (ou PD ?) par "ORDINATI PRESBITERI", mais par "ORDINIS PREDICATORUM".

• n° 75 : il s'agit du chapelain de Betpouy (Hautes-Pyrénées).

• n° 116 : Ce n'est pas un sceau clérical, mais un sceau laïc. La légende doit se comprendre dans l'ordre naturel des mots, "Clerc" étant un nom propre ou un surnom : PIERRE CLERC DE HANS. Probablement un membre de la famille de Granpré de Hans, qui portait un fascé de six pièces.

• n° 211 : dans la légende, MAIORIS se rattache non pas à CANONICI, mais à ECCLESIE. Il ne s'agit donc pas d'Albert, grand-chanoine de l'église de ..., mais d'Albert, chanoine de l'église-majeure (c'est-à-dire de la cathédrale) de ....

Quant au nom de l'église, il se pourrait que ce soit ARGE~T~, pour ARGENTINENSIS, c'est-à-dire Strasbourg.

On peut donc penser que ce sceau est celui d'Albert de Habsbourg, chanoine de l'église majeure de Strasbourg, fils d'Albert de Habsbourg et de Heilwige de Kibourg, et frère de l'empereur Rodolphe 1er ; il mourut en 1256.

• les sceaux 211, 213, 214, 215, 217 et 218 sont ceux de chanoines séculiers, et non pas réguliers. Ils n'ont pas à figurer dans le chapitre des moines augustins.

• n° 215 : Jean d'Albon, chamarier de Saint Paul de Lyon, était bien le fils de Guy d'Albon et de Marguerite d'Oing.

• n° 218 : dernier mot de la légende : MIMATENSIS. Il s'agit d'un chanoine de Mende.

• n° 223 : l'identification à Verdun est très improbable.

• n° 226 : probablement, sceau d'un doyen des études d'un couvent de Dominicains.

• n° 303 : probablement, Mantoche (Haute-Saône). Les armoiries sont proches de celles de la famille de Malain, qui fut seigneur de Mantoche.

• n° 701 : dans la légende, les lettres ACPT, qui semblent être surmontées de deux traits abréviatifs, peuvent signifier ACCIPITER (mot latin de l'épervier). Le personnage serait donc Guillaume Lépervier (ou Leprevier). Cela explique la présence de l'oiseau dans le champ. Cette matrice est certainement authentique.

• n° 742 : dernier mot de la légende : ALBINHANO. Il s'agit du sceau de l'église Saint-Victor d'Aubignan (Vaucluse).

• n° 762 : sceau d'un sacristain de Saint Just, à Lyon ?

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